En France, c’est l’effondrement climatique: des millions de vies menacées
Un rapport, plutôt effrayant, vient d’être publié par le Réseau Action Climat, en collaboration avec l’Ademe (Agence de la transition écologique). Il décrit, région par région, les conséquences majeures du réchauffement climatique en France.
Des plages aux montagnes, des changements importants sont à prévoir. Voici un petit aperçu :
En Auvergne-Rhône-Alpes, l’enneigement sera en nette diminution. En outre, les glaciers du Massif Central et des Alpes, dans leur totalité, sont amenés à disparaître.
En Bretagne, l’impact se verra sur le niveau de la mer. Peu importe le scénario d’émissions de gaz à effet de serre, la hausse du niveau de l’eau sera le principal risque dans cette région de la France, indique Futura-Sciences. Submersion des zones côtières, érosion du littoral, destruction des habitations et des écosystèmes côtiers…, la liste des ravages est longue.
En Corse, le réchauffement climatique fera place aux importantes périodes de sécheresses et de fortes chaleurs, entraînant feux de forêt et incendies réguliers. Par rapport à 1976-2005, la température augmentera de 1,4 à 1,9 °C dès 2050.
En ce qui concerne les Hauts-de-France, ce sont les épisodes de fortes inondations (par ruissellement et débordement) qui menaceront la population.
En Normandie, la montée des eaux sera en hausse. Alors que le niveau de la mer est à + 20 centimètres aujourd’hui par rapport à 1850-1900, elle pourrait gagner 1 mètre supplémentaire dans 75 ans. La côte sera entièrement envahie par la mer.
En Nouvelle-Aquitaine : si rien n’est fait pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, le nombre de jours secs grimpera en flèche, pouvant atteindre 50% d’augmentation. L’agriculture sera tout particulièrement impactée par cette sécheresse.
Et enfin, nous voilà en Provence-Alpes-Côte d’Azur, où le réchauffement des températures sera le plus important de tout l’Hexagone. On attend de +1,6 à +2,2 °C d'ici 2050. Les milieux forestiers seront fortement touchés, avec l’accélération et le maintien d’incendies.
De quoi sérieusement penser à enrayer le cycle infernal de la pollution.
(AsD - Source : Futura-sciences - Illustration : Unsplash)
