"Il est impossible de s'assurer de la sincérité du repentir d'un djihadiste"
"J'ai en effet quitté la France à cause des menaces. Je ne sais pas si l'on peut s'habituer aux menaces de mort", commence-t-il. "Durant mon travail en France, j'ai rencontré des djihadistes qui sont chauffeurs de taxi, agents de sécurité et même auxiliaires de police au guichet d'un commissariat. Il m'est arrivé d'en recroiser certains par hasard. La pression en France était devenue trop forte."
Thomson est un véritable expert sur la radicalisation islamiste, il craint le retour de bâton de Daech. Les "revenants", ces européens partis faire le djihad qui reviennent ensuite sont de plus en plus nombreux. Les prisons ne permettent pas vraiment aux individus en question de se déradicaliser. "Dans le huis clos carcéral, les djihadistes ont tendance à s'enraciner dans leur idéologie et dans leurs intentions terroristes, que ce soit dans la prison ou au dehors. (...) Un revenant me disait: "J'ai quitté la Syrie pour fuir Daech, et j'ai retrouvé Daech à Fleury-Mérogis!"
(JCY Source: Le Figaro Picture: twitter)