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Middelkerke: victime égorgée et émasculée par des cocaïnomanes?

Plus l'enquête sur le crime de Middelkerke avance, plus les enquêteurs s'enfoncent dans l'horreur

Les suspects, Alain D., 43 ans, Julien B., 26 ans et Romuald V., 30 ans, qui ont ont probablement agi sous l'emprise le la cocaïne, sont actuellement sous les verrous et sont soupçonnés du meurtre commis au camping Marva 3 à Middelkerke jeudi dernier. Selon les déclarations de Romuald V., une violente dispute aurait débuté sous le motif futile que la victime, Mihaël P., se serait servi dans le frigo qui se trouvait dans leur caravane.

Alain D., un converti musulman homosexuel, aurait également été traité pédophile par la victime. Alain D. et Julien B. auraient alors attaché la victime avant de tremper ses parties génitales dans un liquide inflammable et d'y mettre le feu. Ils lui ont ensuite tranché la gorge.

Les trois suspects possèdent un casier judiciaire long comme le bras où figure une longue liste de condamnations pour coups et blessures et pour des faits liés à la drogue. La victime était apparement également dépendante de stupéfiants.

"S'il s'avère que les suspects utilisaient des drogues, il s'agit probablement d'amphétamines telles que la cocaïne, qui est aujourd'hui très populaire dans les milieux criminels", explique le toxicologue Jan Tytgat. "Les hommes, tout particulièrement, ressentent une sorte d'effet King Kong qui peut les rendre extrêmement violents, voire monstrueux. Ils savent toujours ce qu'ils font, mais ils n'ont plus de limites."

Psychiatre agréé auprès de la cour, Rudy Verelst, qui n'est pas impliqué dans l'affaire, pense lui aussi aux amphétamines : "Une discussion peut sembler futile à un étranger, alors qu'elle peut paraître très sérieuse pour des gens qui sont sous l'influence de ces amphétamines. Peut-être y avait-il aussi de la paranoïa parmi les auteurs. La consommation chronique de cannabis peut provoquer des psychoses chez les utilisateurs ayant une prédisposition biologique et génétique. Les effets sont généralement temporaires, mais peuvent conduire à un comportement très bizarre."

(LpR - Source : la Dernière Heure/Illustration picture : Belga)

 

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