Séances photo et soumission chimique: les 17 victimes du "violeur de Tinder"
Il s'appelle Salim Berrada et il est actuellement jugé pour une série d'accusations d'agressions sexuelles présumées sur de jeunes femmes qu'il attirait chez lui sous prétexte de séances photo.
L'affaire a débuté en 2015, lorsque qu'une femme de 22 ans a porté plainte pour viol. Son récit, tout comme celui de plusieurs autres femmes, dépeint un scénario bien rôdé : après un premier contact sur les réseaux sociaux ou via des applications de rencontres, les jeunes femmes étaient invitées à se rendre dans son studio pour une séance photo.
Une fois sur place, elles étaient souvent encouragées à boire de l'alcool. Nombre d'entre elles ont ensuite décrit des symptômes laissant penser qu'elles avaient été droguées, avant dêtre violées. Les déclarations des victimes sont concordantes.
Malgré les accusations portées contre lui, Salim Berrada nie fermement les faits qui lui sont reprochés soutenant que les relations sexuelles étaient consentiesmais reconnaissant que les séances photo étaient utilisées comme un prétexte à des rapports intimes. Lors d'une perquisition dans son studio, des substances potentiellement droguantes ont été découvertes.
En dépit des témoignages convergents des victimes et des preuves matérielles, Salim Berrada maintient ses dénégations.
Salim Berrada encourt jusqu'à 20 ans de prison en cas de condamnation. Il a été libéré sous contrôle judiciaire en 2019. Mais de nouvelles activités sur des sites de rencontres ont conduit à son arrestation en 2023, suite à de nouvelles accusations d'agression sexuelle.
(FL avec agences/Illustration picture : Sinitta Leunen via Unsplash)