Journée mondiale sans Facebook : pourquoi se passer du géant des réseaux sociaux ?
Ce dimanche 28 février a lieu la journée mondiale sans Facebook. Comme chaque année (depuis 10 ans) à la même date, le réseau social est mis sur la touche. L’objectif ? Prendre conscience de l’ampleur du phénomène dans notre quotidien et de la cyberdépendance qu’il génère.
En proie à de nombreuses critiques, Facebook fait grise mine depuis quelques années. Responsable de la fuite de millions de données personnelles durant l’affaire Cambridge Analytica, terrain fertile aux discours politiques pro Trump avant la tragédie du Capitole, cible du gouvernement irlandais qui déplore ses failles en matière de protection de vie privée…, le géant des réseaux sociaux perd en popularité et se voit reprocher son manque de transparence.
Si le désintérêt commence à se faire sentir, la plateforme enregistre néanmoins, en 2020, une hausse de 12% d’utilisateurs actifs par mois. En Belgique, ce ne sont pas moins de 7 millions d’utilisateurs qui nourrissent son succès. « Et si Facebook a l’image d’un réseau social un peu vieillot face à la concurrence (TikTok en tête), les 18-24 ans sont encore bien présents. Ils représentent à eux seuls 27% de l’audience du site. » indique la RTBF. Mais alors, est-il bien nécessaire de boycotter le trésor de Mark Zuckerberg ?
La réponse est incontestablement positive. Oui, il est essentiel de sensibiliser les utilisateurs aux dangers d’une exposition trop fréquente mais également aux dérives qui se jouent au travers de nos écrans. Ramassis de stéréotypes, de propos haineux, de groupements néfastes, de diffusions diffamatoires…, les réseaux sociaux sont, malheureusement, une porte d’entrée aux instincts grégaires, un outil d’expression puissant qui cultive la vulnérabilité et la fragilité humaine.
Vingt-quatre heures sans Facebook, vous tenez le pari ?
(Anne-Sophie Debauche - Sources : RTBF - Illustration : Pixabay - TheDigitalArtist)
