Seuls 7 % des employés souhaitent retourner au bureau à temps plein
Avec la fin des mesures sanitaires les plus contraignantes, une page importante de la pandémie a été tournée. La suppression du télétravail obligatoire signifie-t-elle pour autant que nous souhaitons tous revenir à l'ancien système? La réponse est clairement "non" pour une grande majorité d'entre nous: 9 employés sur 10 appellent désormais de leurs voeux une formule hybride et le maintien de plusieurs jours de travail à domicile, indique une enquête récente.
Cette enquête, menée auprès de plus de 2.000 employés par Acerta, une société spécialisée dans les ressources humaines et par l'institut de recherche Indiville montre que moins d'un employé sur 10 souhaite retourner au bureau à temps plein : seuls 7 % des personnes interrogées se déclarent heureuses d'aller à nouveau au bureau tous les jours et de cesser complètement de télétravailler. 13% se disent même favorables à une seule journée obligatoire au bureau et 6% vont jusqu'à souhaiter travailler exclusivement à domicile, d'après l'étude.
On l'aura compris, 90% des sondés ont une opinion positive du télétravail et de ses avantages : moins de temps perdu lors des déplacements, meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle et meilleure productivité. C'est le manque de contact direct avec les collègues qui est le plus souvent évoqué comme le plus gros inconvénient du télétravail.
Si cela ne tenait qu'à eux, plus de la moitié des sondés aimeraient travailler au bureau maximum deux jours par semaine, en choisissant leurs jours et leurs horaires. "Le rapport 2/3 pour le travail bureau/domicile demeure certes le ratio idéal, mais il est préférable de ne pas imposer de jours fixes pour le télétravail. Vous pouvez également convenir d'une moyenne de 2 jours/semaine par mois. Or, pour conclure des accords, il faut communiquer avec ses collaborateurs. L'approche du travail hybride variera en fonction de l'âge du travailleur, de sa situation familiale, de sa personnalité, tantôt casanière tantôt portée sur les contacts au bureau", recommande Olivier Marcq, expert juridique d'Acerta Consult.
(LpR avec Fausto - Source : Belga, HLN/Photo : Andrew Neal via Unsplash)