Après l'amical, des gagnants et des perdants?
Si dans le camp belge, l'impression d'ensemble après le Belgique-Italie est plutôt à l'enthousiasme, l'amical de vendredi soir a également livré d'autres verdicts que celui du marquoir. Car durant une heure, le onze initial des Diables Rouges n'a pas montré grand chose, sinon de la fébrilité en défense (avec comme excuse les absences de Kompany et de Vermaelen) et du statisme en attaque où le bloc de la Squadra a complètement éteint un Romelu Lukaku particulièrement mal à l'aise dans le 4-2-3-1 de Wilmots. De plus, avec un Cavanda particulièrement brouillon et qui est tout à fait passé à côté de son match, tant défensivement que dans ses tâches offensives, l'animation offensive de notre équipe s'est réduite au fil des minutes comme une peau de chagrin. Jusqu'à ce que le sélectionneur national opère enfin ses changements. Avec un Alderweireld invité à quitter l'axe de la défense pour relayer (avec succès) Cavanda sur l flanc droit et surtout avec la montée au jeu de Michy Batshuayi qui a libéré toute la luxueuse division offensive des Diables. Non seulement Batshuayi s'est montré tout de suite à l'aise dans le mouchoir de poche azzurro, mais il a en permanence offert un point d'appui à Carrasco (sublimé par la montée de l'attaquant de l'OM), à De Bruyne et à Hazard qui s'en sont trouvés instantannément métamorphosés et qui soudain ont fait tourner fou la défense italienne. Enfin, le Belgique-Italie a aussi démontré qu'avec Simon Mignolet, les Diables comptaient au moins deux gardiens de classe mondiale dans leur rang. Et ça, à quelques mois de l'Euro 2016, c'est particulièrement rassurant. (Dupk/Picture : Belga)