Dimanche, Gillet n'avait pas vraiment réalisé la portée de son exploit!
Jean-François Gillet, le nom est désormais mondialement connu. Les images des trois penalties qu'il a arrêtés en l'espace de 90 minutes contre Anderlecht ont fait le tour des médias internationaux. Marca, Bild, Voetbal International, le Sport-Express russe, etc. tous ont consacré une belle place a l'exploit du gardien des Diables Rouges. Et pourtant, Jean-François Gillet n'a réalisé que 24 heures après la portée de ses arrêts. "Hier, je ne le réalisais pas vraiment bien, mais aujourd'hui, j'ai réalisé que ça a été quelque chose d'incroyable" a expliqué Gillet à Sporza dans un néerlandais étonnamment convenable pour quelqu'un qui a passé les 16 dernières années en Italie. "J'ai reçu des messages de partout. Beaucoup d'Italie, parce que le match y était retransmis en direct à la télé. Mais aussi du Canada, de Grèce... Je resterai peut-être pour toujours dans les livres d'histoire" a ajouté l'ancien gardien de Torino et de Bari le sourire aux lèvres. Alors qu'il s'était refusé de planer dimanche soir durant le match. "Pendant le match, je me suis surtout concentré sur le jeu, pas sur le fait que je pouvais écrire une page d'histoire. C'est quand on est trop euphorique qu'on risque de commettre une erreur". Enfin, par rapport à la petite phrase de Besnik Hasi, Jean-François Gillet s'est refusé d'en faire tout un fromage. Reste qu'avec une pointe d'humour, il a accepté devant les caméras de se prêter au jeu d'un défi lancé par une journaliste de la radio publique flamande qui tenait absolument à s'essayer à l'exercice des penalties. Et le gardien du Malinwa a été presqu'aussi brillant que contre le Sporting. Il en a arrêté deux et n'a dû aller chercher le ballon au fond des filets qu'à une seule reprise! (Dupk/Picture