La “flotte fantôme” russe menace la sécurité européenne
Le 16 décembre dernier, des dirigeants de la Force expéditionnaire conjointe se sont rencontrés à Tallinn (capitale de l’Estonie). Ils s’accordent pour prendre des mesures contre l’utilisation par la Russie de sa “flotte fantôme”.
Les États scandinaves et baltes, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Pologne se sont mis d'accord « pour perturber et décourager la flotte fantôme de la Russie afin d’empêcher les opérations illégales et augmenter les coûts de sa guerre contre l’Ukraine », selon un communiqué.
La Russie est accusée d’utiliser cette flotte pour contourner les sanctions adoptées par l’UE. Cette flotte serait, selon la chancellerie estonienne, composée de pétroliers et cargos soupçonnés de transporter du pétrole russe mais aussi des équipements militaires et des céréales ukrainiennes volées. Une cinquantaine de navires se retrouvent désormais sur la liste des “nouveaux suspects”.
Kristen Michal, la Première ministre estonienne, souligne que cette « flotte fantôme » représente non seulement une menace pour la sécurité européenne mais aussi pour les économies du bloc et l’environnement. Elle avertit : “Ceux qui décident d’opérer dans l’ombre doivent en assumer les conséquences”.
(Manon Pierre - Source : Agences - Illustration : Unsplash)