Tagtik

Alerte mondiale: la bactérie “mangeuse de chair” fait encore des ravages

Début juin, ce sont 977 cas qui ont été recensés et entre janvier et mars 2024, ce sont 77 personnes qui ont perdu la vie, alors que “sur la seule année 2023, 941 cas de syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS) avaient été recensés dans tout le pays”, déclare le ministère japonais de la Santé, repris par CNN et relayé par L’Indépendant.

L’institut Pasteur nous aiguille : “le streptocoque du groupe A (SGA), Streptococcus pyogenes, se transmet exclusivement d’homme à homme". La transmission se fait par contact direct, via des lésions cutanées ou des sécrétions nasales, ainsi que par gouttelettes respiratoires. Les chercheurs soulignent les conséquences du SGA sur la santé. Il “est responsable d’infections fréquentes bénignes et non invasives, telles que l’angine et l’impétigo, et également d’infections invasives graves : bactériémies, infections cutanées nécrosantes, infections puerpérales, pleuropneumopathies, méningites…” Ces dernières infections, parmi les plus sévères, sont causées par le streptocoque A, aussi appelé “bactérie mangeuse de chair”. Leur taux de mortalité peut atteindre les 30%.

Malheureusement, et même si la bactérie est loin d'être inconnue dans le monde de la médecine, aucun vaccin n’a pu être à ce jour développé pour lutter contre les infections.

Au Japon, les chercheurs se mobilisent pour trouver la cause de cette propagation inédite (dans des proportions jamais rencontrées). Une explosion des cas qu’il convient d’endiguer par des gestes barrières quotidiens (non sans rappeler une certaine période) : port de masque et lavage de mains.

Selon l’institut Pasteur, une "recrudescence réelle des infections invasives à streptocoques A dans les pays industrialisés et notamment en Europe" a été observée. 

 

(AsD - Source : L’Indépendant - Illustration : Unsplash)

 

AsD

AsD

Journaliste FR @Tagtik - Rubriques Consommation et Société

Pour aller plus loin