Société

Marc De Mesel est toujours introuvable, selon les autorités kenyanes. Mais curieusement, il continue de publier sur les réseaux sociaux.

Le millionnaire flamand du bitcoin, suspecté de fraude financière par l'Asset Recovery Agency (ARA), qui lui reproche de faire partie d'un système de carrousel international de blanchiment d'argent, a déjà eu affaire à la police qui a fait une descente à son domicile en septembre de l'année dernière, comme Marc De Mesel l'avait révélé sur YouTube.

Le site d'information kenyan 'Nairobi News' écrit que l'avocat Stephen Githinji de l'Asset Recovery Agency (ARA) estime que le cryptomillionnaire flamand a fui le pays avec sa petite amie Festa Njoroge (21 ans).

Ils auraient traversé la frontière avec la Tanzanie à pied via la ville de Namanga. "Nous avons des indications qui nous laissent penser que cet homme recrute de jeunes femmes kenyanes pour une organisation criminelle internationale", a déclaré l'avocat d'ARA devant le tribunal. D'autres membres de l'organisation criminelle se trouveraient en Belgique et en Allemagne, écrit Nairobi News.

Tout ceci n'est qu'un dernier rebondissement dans ce qu'il convient d'appeler l’affaire Marc De Mesel, un cryptomillionnaire belge expatrié au Kenya où il pratique la polygamie et distribue son argent aux jeunes femmes qu'il fréquente, et avec lesquelles il a des enfants.

Dans le viseur de la justice depuis décembre pour avoir versé quelque 800.000 euros à une jeune Kenyane de 21 ans, il est soupçonné de vouloir en réalité blanchir cet argent et de faire partie d'une organisation criminelle internationale.

(FL avec Skwadra - Source: Nairobi News - HLN/Picture: Clint Patterson via Unsplash)