Politique

Mercredi, le candidat républicain s’est à nouveau attaqué aux immigrés. A moins de deux mois d’une élection historique, il a annoncé se rendre à Springfield, ville du Midwest des Etats-Unis actuellement sous le feu de rumeurs racistes. 

Des complots contre des milliers d’immigrés haïtiens soupçonnés de se nourrir d’animaux domestiques. "Springfield, dans l'Ohio, cette jolie petite ville, sans criminalité, sans problème. 32.000 immigrés illégaux sont arrivés dans la ville, presque la taille de la population, en quelques semaines (...) Je vais aller à Springfield", a déclaré Donald Trump. Avant de poursuivre : "On ne me reverra peut-être plus jamais, mais c'est OK", sous les éclats de rire de ses partisans. 

Pour fuir la crise, ce sont près de 15 000 Haïtiens qui ont été attirés par la ville de Springfield et par sa reprise économique. Aux mains des républicains, Springfield est actuellement secouée par de fausses accusations circulant sur les réseaux sociaux, accusations largement nourries par l’ancien locataire de la Maison Blanche. Ce dernier n’hésite pas à traiter les Haïtiens de “voleurs et de mangeurs de chats, de chiens et d’oies”. Au moins 33 alertes à la bombe ont été déclenchées dans la ville, de nombreuses écoles ont aussi dû fermer temporairement leurs portes.  

"Ils viennent d'Afrique, du Moyen-Orient, du monde entier, d'Asie (...) On est tout simplement en train de détruire notre tissu social", a rugi Donald Trump qui promet de "se débarrasser de ces gens" s'il est réélu.

(Manon Pierre - Source : RTL info - Illustration : Pixabay)