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Albert II surpris que Jacques Boël aille si loin

La décision de la cour d'appel de Bruxelles est tombée le 5 novembre dans l'affaire dite 'Delphine Boël': le Roi Albert II devra se soumettre à un test ADN dans les trois mois à venir.

Pour rappel, Delphine Boël tente d'obtenir la reconnaissance officielle de sa filiation depuis juin 2013, lorsqu'elle a saisi la justice pour obtenir un test ADN. En vue de faire reconnaître le Roi Albert II comme son père biologique, Delphine Boël avait introduit une action en désaveu de paternité de Jacques Boël.

Eric Goens, journaliste flamand et auteur du livre "Notre fille s'appelle Delphine" (un ouvrage paru en 2013, qui dévoile au fil de longs entretiens avec Sybille de Sélys Longchamps, le récit de son amour passé avec le Roi Albert II, une relation de 40 ans marquée par le silence) fait part de ses commentaires à propos de cette affaire, relate RTL info : "Pour moi ce qui est étonnant, c'est qu'en fait, même aujourd'hui, il y a toujours des gens qui disent: "Est-ce que ça serait sa fille?"... Il y a tous les éléments qui sont là. Il y a les photos, il y a le fait qu'ils ont vécu ensemble à Knokke (...) On s'est perdu dans une bataille légale. Si on parlait vraiment d'un crime, il y a tellement de preuves qu'aucun juge n'en douterait un seul moment. On est en train de perdre du temps, c'est ce qu'il veut, jusqu'au moment où, peut-être, qu'il ne soit plus là (...) Ça dure maintenant depuis des années... Il n'a jamais "nié" l'existence, il a simplement dit que c'est impossible qu'une fille ait deux pères donc que tout d'abord, il fallait nier son premier père (Jacques Boël)... Il (le Roi) n'aurait jamais pensé que Jacques Boël, qui est quand même proche de la famille royale, irait aussi loin en niant l'existence de sa fille, c'est ce qu'il a fait en fait. Je ne vois pas de grand mystère, car il n'y en a pas".

(FvE - Source: RTL Info - Illustration Picture: Belga)

 

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