Basket

Le Spiroudôme sera-t-il rouge de bonheur ou de honte, ce soir au terme de la quatrième manche de la finale des play-offs qui s'annonce comme un thriller? Les Spirou sont en tout cas au pied du mur et n'ont plus droit à l'erreur. Battus sur le fil au Sleuyter au bout d'un suspense insoutenable, vendredi, Charleroi doit à présent oublier les occasions manquées. Et Demond Mallet doit effacer de sa mémoire les chances qu'il a laissé passer dans les game 2 et 3. "Je peux encore comprendre son dernier 3 points raté à la fin du game 2", explique Giovanni Bozzi dans Het Laatste Nieuws. "Mais à la fin du game 3, nous avons collectionné les erreurs : primo, Mallet lance sa dernière infiltration trop tôt. Secundo, Demond pouvait conclure cette action par un panier mais il opte pour une passe. Tertio, Green marche sur la ligne, une faute dont il est impossible de se relever dans les toutes dernières secondes", explique le coach des Spirou qui ne veut pas pour autant faire de Mallet un bouc émissaire. "Ne visons pas seulement Mallet. Oui, c'est lui notre patron et notre homme décisif. Mais les autres doivent aussi prendre leurs responsabilités. Pour survivre dans ce genre de finale, il faut des mecs qui en ont et qui ne rechignent pas à la tâche. Mallet a connu une saison très délicate avec cet aller-retour au Maccabi Tel Aviv. Mais je lui garde toute ma confiance. Ce soir, il sera là, croyez-moi", martèle Bozzi. Alors mobilisation générale et pression maximale sur les joueurs, ce mardi soir au Spiroudôme ? Un élément de réponse avec cette déclaration très étonnante d'Eric Somme, le manager local. "Après avoir décroché quatre titres consécutifs, ce ne serait pas un drame de devoir s'incliner. Il faut bien perdre un jour. En sachant qu'une qualification pour l'EuroLigue sera pratiquement mission impossible la saison prochaine, perdre le titre cette année ne serait pas un drame", avoue-t-il dans La Dernière Heure. Certains prendront cela comme du défaitisme... (LB/Picture : Belga)