Bozzi : "Un match bouillant vendredi"
Le succès des Spirou, mardi soir au Spiroudôme, doit beaucoup au soutien indéfectible du public carolo qui n'a jamais cessé de soutenir son équipe même lorsque celle-ci piquait du nez après la pause. "On doit une fière chandelle à notre public qui ne nous a pas lâchés. Vous savez, quand on est en play-offs, il faut se méfier de l'équipe qui réalise le break trop tôt. Après, il y a le mental et les détails", avoue Jacques Stas dans La Dernière Heure. Et ce sont ces petits détails qui permettent de réaliser des gros miracles comme celui réussi mardi par les Spirou : battre les Ostendais en n'inscrivant que 2 paniers de plein jeu dans la deuxième moitié du match, ce n'est pas donné à tout le monde! Pour survivre à un troisième QT aussi peu productif (pas le moindre paniers en 10 tentatives et 4 maigres lancers francs) et aux 5 points d'avance des Ostendais à l'aube du dernier quart, Mallet and Co ont heureusement pu compter sur la panique qui s'emparait des Côtiers alors que le match (et le titre !) leur tendait les bras. Les Carolos, une fois n'est pas coutume, étaient adroits au lancers francs (17 dans le dernier QT!) et passaient par le chas de l'aiguille pour s'oimposer sur les dernières possessions. "Vu l'improductivité hennuyère, on s'est mis nous-mêmes dans les problèmes. Alors qu'ils n'inscrivaient que des lancers ou presque, on a laissé les Carolos prendre la maîtrise du rebond. On doit vite tirer les leçons de cette rencontre", regrettait l'Ostendais Winston après cette rencontre complètement dingue. Dario Gjergja, qui avait failli en venir aux mains avec Mallet, dénonçait vertement l'arbitrage et la quantité ahurissante de lancers salvateurs obtenus par le Spirou. "Je reste fier de mes gars. Après avoir été menée de 12 points, mon équipe a encore eu l'opportunité de l'emporter et finir la série sur le parquet du Spiroudôme. Pour le reste, je ne souhaite pas m'exprimer", fulminait le coach des Côtiers, tandis que Bozzi reconnaissait que ses joueurs "avaient paniqué après la pause" et que les lancers francs "avaient fait la différence". Le coach des Spirou s'attend maintenant à une cinquième manche où la température devrait encore monter d'un cran. On peut s'attendre à un match bouillant vendredi avec beaucoup de pression du public sur nous et les arbitres. J'espère en tous les cas que ce seront les joueurs qui décideront de l'issue de cette finale. Si Ostende nous laisse la moindre opportunité, il faudra la saisir", prédit déjà Bozzi. (LB/Picture : Belga)