Le Spirou gagne, les Giants ne sont pas morts
Touchés mais pas coulés... Ceux qui pensaient qu'Anvers était moribond après la claque reçue en Coupe de Belgique en auront été pour leur frais. Et ceux qui espéraient que ce duel au sommet allait accoucher d'un grand match sont, eux aussi, repartis déçus. Certes, les deux défenses ont livré un gros travail défensif, obligeant les tireurs à un exercice de précision longue distance, mais pour le reste le niveau de jeu proposé s'est révélé assez mièvre. Broyles (17), Huffman (13) et Beghin (13) ont tiré leur épingle du jeu du côté du Spirou. Roll (17), Moors (13) et Mejri (11) ont alimenté le marquoir pour les Giants. Dans cette partie qui manqua cruellement de spectacle, mais pas d'engagement physique, le principal intérêt est finalement venu du suspense proposé, puisque les deux équipes étaient encore au coude à coude à la fin du 3e QT (48-47). Même si le Spirou prenait finalement le large dans les deux dernières minutes, il est clair que les troupes d'Eddy Casteels n'ont pas l'intention de lâcher le morceau et qu'elles sont parvenues à se re-motiver pour leur dernier objectif de la saison. Au terme de ce match très disputé où personne n'était disposé à céder un pouce de terrain sous les anneaux, le coach des Giants se montrait rassuré, malgré la défaite. "Ce fut une rencontre avec une intensité digne des playoffs. On doit être prêt car les échéances arrivent. La dernière ligne droite se profile. On a pris du temps pour construire quelque chose à Anvers et c'est en fin de saison qu'on octroie ou non les récompenses. Ce ne fut pas simple de recharger les accus après notre rencontre perdue lundi en Coupe. On s'est préparé du mieux qu'on a pu car physiquement et moralement, les joueurs ont beaucoup donné", avoue-t-il dans la DH/Les Sports. Même son de cloche du côté de Giovanni Bozzi, qui regrettait simplement que les Giants conservent encore une différence positive sur son équipe en cas d'égalité au terme de la phase classique. "On a vu un très bon match avec deux grosses défenses resserrées. Il fallait contrôler le tempo des Anversois, leurs 1 contre 1 et leurs pénétrations. On avait 18 points à refaire pour être positif sur eux mais avec une telle intensité, ce ne fut pas simple. Je regrette juste qu'on ne soit parvenu à avoir 10-12 points d'avance au repos...", concluait le coach du Spirou. (LB/Picture : Belga)