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Pepinster peut-il faire faux bond à la D1?

Il faut sauver le soldat Pepinster. Tel sera sans doute le mot d'ordre de la commission des licences de la Ligue de basket belge qui sait pertinemment qu'une Ethias League à 7 équipes n'aurait plus beaucoup de sens. Après que le président d'Optima Gand ait délibérément choisi de rétrograder son club en D2 en ne demandant pas de licence pour la D1 en 2012/2013, la menace d'une autre défection hante à nouveaux les coulisses de l'élite de notre basket. Pepinster, dont chacun sait que ses finances restent sous perfusion, va devoir franchir un cap important avec l'obtention d'une nouvelle licence pour la saison prochaine. Il faudra donc montrer patte blanche mais ce ne sera pas chose facile alors que le club verviétois continue d'apurer ses dettes, sous le contrôle d'un manager de crise. "Depuis 2008, nous bouclons chaque exercice en réalisant des bénéfices qui permettent petit à petit de combler notre dette", explique dans la DH Jean-Francois Schmetz, secrétaire général des Frontaliers. "La demande pour la nouvelle licence a été entrée dans les temps et nous peaufinons les derniers détails afin de présenter un dossier solide à la commission. Nous avons d'ailleurs bon espoir, cette fois, d'obtenir la licence en première session." Un optimisme qui n'est pas nécessairement partagé par tous les observateurs, même si la Ligue se montrera sans doute compréhensive. Car si le top du basket belge devait se priver d'une équipe aussi populaire que Pepinster, c'est la viabilité même de la compétition dans sa formule actuelle qui serait remise en cause. Un scénario catastrophe dont personne ne veut lire la première ligne... (LB/Picture : Belga)

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