Pepinster sifflé par son public, c'est rare!
C'est assez rare pour être signalé : lors d'un temps mort au cours du 4e QT de cette partie assez mièvre, le généreux public du Paire s'est mis à siffler ses favoris, sans doute agacé par l'impuissance de son équipe. Des huées qui, si elles furent aussi brèves que spontanées, venaient soullgner une prestation très brouillonne face à des Gantois pourtant loin d'être impériaux. Dans une salle copieusement garnie par le public local, ravi d'avoir pu bénéficier d'entrées gratuites, le club pépin aurait sans doute voulu offrir un autre spectacle à ses fans. Mais après un bref round d'observation, Pepinster se condamnait lui-même à un premier match-poursuite après avoir laissé Gand et Jenkins prendre l'avance (8-16, 5e). Revenus à 15-21 à la fin du premier acte, les Pepins faisaient même naître quelques espoirs via Moris et Mukubu (28-27) avant de lâcher à nouveau le morceau juste avant le retour au vestiaire (28-32). A la reprise, le spectacle montait d'un cran et Pepinster reprenait l'avantage à la 25e (37-34). Mais Lionel Bosco, pressenti pour rejoindre les frontaliers la saison prochaine mettait les choses au point (45-47, 30e). N'arrivant pas à se dépêtrer de la défense de zone des Gantois et pénalisé par la sortie de Mukubu, Pepinster s'écroulait dans le dernier quart et, malgré un dernier sursaut (55-60, 38e), laissait son adversaire s'envoler à 58-66, score final. Plus que jamais, Pepinster reste scotché à la place de lanterne rouge. (LB/Picture : Belga)
