Basket

Défaite interdite pour les Spirou ce soir face à l'Olympiacos, une des trois meilleures équipes d'Europe sur le papier. S'ils ne battent pas les Grecs, les Carolos seraient en effet irrémédiablement écartés de la course au Top 16. Et même si les Spirou ne se présenteront pas en victimes consentantes sur leur parquet fétiche, s'imposer face cette redoutable équipe ne sera pas une sinécure. "On sait que le danger peut venir de partout chez les Grecs. Leurs intérieurs nous avaient fait mal à l'aller, mais leur jeu en périphérie est tout aussi fort. Il faudra défendre de manière très collective si l'on veut limiter notre adversaire du jour", explique dans La Dernière Heure le pivot Christophe Beghin. Mais pour se payer le scalp d'un autre grand d'Europe, après le Real Madrid, il faudra être dans un grand jour. "Il faudra jouer à fond pendant 80 minutes sans connaître de passage à vide. C'est indispensable car, face à de grosses cylindrées, cela ne pardonne pas. Nous voulons proposer une belle prestation à nos supporters. Le basket n'est pas une science exacte et nous jouerons crânement notre chance", déclarait il y a quelques jours Chris Hill. "En Grèce, nous n'avons pas été ridicules. Alors, pourquoi ne pas profiter de l'avantage de la salle pour décrocher une nouvelle victoire ?", positive Brent Wright. La clef du match sera peut-être le soutien du public du Spiroudome, qui pourrait pousser Charleroi à franchir un nouveau palier. "L'ambiance sera vraiment particulière car beaucoup de gens se déplaceront aussi pour voir l'Olympiacos. L'importance de l'enjeu augmentera encore l'attrait de cette rencontre. Cela fait plaisir de pouvoir prendre part à ce genre de match", se réjouit Christophe Beghin. Mais cette fois, l'important n'est pas de participer, mais de gagner. Et de continuer à faire rêver les amateurs de basket belge... (LB/Picture : Belga)