Basket

Alors que Verviers-Pepinster affronte ce soir Gand devant les caméras de Belgacom 5, l'atmosphère semble devenir progressivement irrespirable entre la direction du club local et son coach Aaron McCarthy. Pour preuve, l'interview accordée à lavenir.net par Jean-François Schmetz, le secrétaire général du RBC, une interview dans laquelle il ne fait pas mystère du malaise qui règne actuellement dans les coulisses du dernier classé de l'Ethias League. Après la très lourde défaite subie à Charleroi, le constat est sans appel. "Perdre, ce n'est pas grave en soi. Ne montrer aucune valeur de courage et de révolte, c'est inadmissible. (...) Quand je fais ce constat, je ne peux que remettre en question le travail de l'entraîneur qui ne peut plus se cacher. Aujourd'hui, il est le principal responsable de la situation", affirme Schmetz qui explique que le noyau ne peut plus être remanié, car il a été façonné en fonction des demandes de McCarthy. "Maintenant, nous n'avons plus de marge de manoeuvre : c'est lui qui doit se remettre en question et changer son approche parce que son discours ne passe plus", souligne-t-il. "S'il n'y avait pas ce contrat qui court jusqu'en 2013, sa place serait sérieusement remise en question", lâche Schmetz, très amer devant la tournure prise par les événements et dans l'impossibilité financière de montrer la porte à l'intéressé. "Nous n'avons aucun moyen de payer des indemnités au coach pour le virer. C'est à lui de trouver les solutions ou de tirer les conclusions qui s'imposent, à savoir quitter le club, s'il n'apporte aucun remède au marasme actuel", prévient Jean-François Schmetz qui, par respect pour les supporters et les sponsors, estime que les Pepins doivent "offrir une image d'un club combattant à défaut de gagnant". Un redressement qui commence dès ce soir, face à Optima Gand, en direct sur Belgacom 5, à partir de 20 h 20. (LB-source: lavenir.net/Picture : belga)