Cyclisme

Andy Schleck annonce la couleur et ne fait pas mystère de ses intentions, alors que le Tour de France se jouera aujourd'hui dans le dernier col de la dernière étape pyrénéenne: "Vous ne me verrez pas dans les premières ascensions. Il n'y a qu'une façon de réussir, c'est le Tourmalet.", expliquait le Luxembourgeois lors de la journée de repos, hier. "Si on attaque trop tôt, ce sera un échec. Il n'y a qu'une façon de réussir, c'est cette ascension, c'est le Tourmalet. La bagarre commence au pied. C'est une montée que j'aime bien et on arrivera par le versant le plus difficile. Elle est longue, plus de 17 km et raide. Il n'y a pas de lacets comme à l'Alpe d'Huez où il faut changer de rythme. Cela me convient bien.", précise celui qui rêve d'échanger son maillot blanc contre le jaune. Et le cadet des Schleck, en pleine confiance, de balayer d'un revers de la main la supériorité supposée de l'équipe Astana. "Je pense que j'aurai mes équipiers à mes côtés jusqu'au pied du Tourmalet après ce sera à moi de jouer. Dans la montée, les équipiers seront moins importants. On ne verra pas Dani Navarro donner le rythme mais sûrement Alberto.", prédit-il. Mais il faudra se débarrasser de Contador et lui prendre du temps avant le chrono de samedi. "L'objectif de ma saison, c'était d'être au mieux de ma forme pour le Tour. Je suis dans la forme de ma vie. J'ai confiance en moi, je n'ai pas encore tout donné.", conclut le leader de la formation Saxo Bank. (LB avec lequipe.fr/Picture : Belga)