Cyclisme

La saison passée, Lars van der Haar s'était imposé comme le troisième homme du cross, derrière Mathieu van der Poel et Wout van Aert, un rôle repris cette année par Toon Aerts. Cette année, le petit Hollandais de poche ne s'est imposé que deux fois, à Renaix et à Woerden, mais c'était au mois d'octobre. Depuis, c'est le trou noir...

Cherchant à comprendre les raisons de cette saison en demi-teinte, van der Haar s'est donc soumis à des analyses sanguines approfondies qui ont révélé qu'il souffrait d'une mononucléose infectieuse (aussi appelée fièvre glandulaire), raconte-t-il au site wielerflits.nl.

"Après le cross de Namur, nous avons trouvé une explication à mes moins bonnes prestations de ces dernières semaines. Les examens ont montré que les valeurs du virus Epstein-Barr-dans mon sang étaient vraiment élevées," explique Van der Haar. Ces valeurs font fort penser à la maladie de Pfeiffer, plus connue sous le nom de mononucléose infectieuse.

"Je ne veux pas tirer des conclusions hâtives mais mes valeurs sanguines ne sont clairement pas normales, ce qui expliquerait ma forme très moyenne. Le labo m'a expliqué que j'avais sans doute déjà souffert de cette maladie quand j'étais enfant, ce qui peut avoir une influence sur ma convalescence. Mais ils sont incapables de dire combien de temps cela va durer."

A Loenhout Van der Haar s'est en plus abîmé l'épaule dans une chute et n'a pas pu prendre le départ à Bredene. Vendredi, après une visite chez le kiné, il décidera s'il s'alignera à Diegem, ce samedi soir.

(LpR avec DrK/Picture: Belga)

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