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Giro/#8: première arrivée au sommet

L'étape commencera en souplesse avec un parcours en tôle ondulée sur les collines (de troisième catégorie) des environs de Perugia. Après cette apéritif de 173 km surgira le premier vrai plat de résitance de ce Tour d'Italie : le Terminillo (1688 m). Développant 16 kilomètres de montée et un pourcentage moyen 7,3%, il propose également quelque passages plus abrupts, avec des pics à 12%. Un terrain où les favoris ne pourront pas se cacher, même si le col peut parfaitement se monter au train avec un groupe de 7 ou coureurs à l'arrivée. Le controversé Vinokourov digère-t-il la haute montagne ? Toute l'Italie espère que non, car après la démonstration de force de "Vinokourose" et de Cadel Evans hier, les fuoriclasse transalpins (Nibali, Basso, Garzelli, Scarponi, Cunego) doivent se refaire une santé et combler une partie de leur retard en altitude. Quant à Carlos Sastre, noyé hier sous des flots de boue, il n'a plus le choix. Pour lui, c'est attaquer ou sombrer dans l'anonymat, à plus de sept (!) minutes des leaders. En marge du combat pour le général, quelques chamois des montagnes pourraient viser une victoire de prestige en haut du Terminillo. Simoni, Serpa, l'étonnant Arroyo, Tondo, Gadret ou Agnoli pourraient avoir le profil. A moins que l'inusable Stefano Garzelli (36 ans, photo) ne règle un petit groupe au sprint, là-haut, comme il l'avait fait il y a sept ans, quasiment jour pour jour? (LB/Picture: Belga)

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