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Révolution en vue dans le monde du cyclocross?

Au centre de ces discussions après que seuls 23 coureurs aient pris le départ à Renaix, les exigences financières trop élevées des coureurs de second plan. Des exigences qui obligent les organisateurs à réduire la liste des partants, sous peine de se voir confrontés à de graves difficultés financières. Au point que certains se demandent s'il ne faut pas tout simplement supprimer le système des primes de départ, ce qui serait une petite révolution dans le monde du cyclocross.

Cette idée est d'ailleurs défendue par Koen Monu, organisateur -entre autres- de la manche de Coupe du Monde à Zolder. Interrogé par Gazet van Antwerpen, il explique que le budget nécessaire à l'organisation d'un cross de première catégorie s'élève à 150.000 euros. Un tiers de cette somme étant réservé aux primes de départ des participants. Raison pour laquelle il se demande s'il ne vaudrait pas mieux limiter ces primes aux ténors de la discipline, qui ne sont pas nombreux.

"Les grands noms, eux, méritent leur argent. Mais tout ce qui vient ensuite ne mérite souvent pas sa prime de départ. Ne tournons pas autour du pot: le vrai top, ce sont Wout van Aert et Mathieu van der Poel. Wout reçoit 9.000 euros par épreuve, Mathieu prend le départ pour 8.000 euros. Ensuite, il y a encore la Championne du Monde chez les femmes, qui peut pour moi exiger une prime", explique Koen Monu.

Pour remplacer ces primes de départ, qui sont basées sur les performances du passé, Koen Monu verrait bien un système de bonus récompensant les coureurs les mieux classés: "Aujourd'hui, surtout dans les petits cross, on voit souvent des coureurs qui profitent de la prime pour s'offrir un entraînement rémunéré. C'est une vraie gifle pour les organisateurs."

(LpR avec DC/Picture: Photo News)

Prochain cross à suivre en LIVE sur Proximus TV: la deuxième manche du Superprestige à Zonhoven, ce dimanche 15 octobre, à partir de 13h30.

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