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Sky : "Nous sommes là pour gagner le Tour, pas pour lire Twitter"

Dave Brailsford a tenu à mettre les points sur les i avant le départ de la 12e étape, vendredi. Pour lui, c'est clair : il n'y a pas le moindre nuage dans le ciel de Sky et l'entente reste parfaitement harmonieuse entre Bradley Wiggins et Christopher Frooome. "Nous sommes très heureux de pouvoir compter sur les qualités de deux coureurs comme Chris et Bradley. Tout le monde pense que c'est un problème mais moi, je ne le pense pas. Avoir dans ses rangs le premier et le deuxième du Tour n'est pas un problème. Ce qui serait un problème, c'est si nous étions vingtième et vingt-et-unième", a-t-il argumenté devant la presse. Le patron de la formation britannique est également revenu sur l'épisode de La Toussuire, où Wiggins avait brièvement perdu le contact avec les favoris sur une accélération de Froome, avant que celui-ci ne soit rappelé à l'ordre via un ordre de Sean Yates dans son oreillette. "Si Chris avait voulu attaquer, il aurait continué jusqu'au sommet mais ce n'est pas ce qu'il a fait. Il a attaqué dans les 500 derniers mètres, mais jusque là, ils avaient roulé à deux. Je crois que tout le monde cherche à en faire toute une histoire mais il n'y a pas d'histoire", a insisté Brailsford. Interrogé ensuite sur la petite guerre des tweets que se sont livré les épouses de ses coureurs, Brailsford a été très clair : "Je ne suis pas conseiller matrimonial, je suis ici pour gagner le Tour". Ces derniers jours sur les réseaux sociaux, les comparaisons ont fleuri entre la domination de Sky aujourd'hui et celle de l'US Postal dans le passé. "Votre job est d'écrire l'actualité (…) et notre job c'est de faire du vélo et de gagner cette course", a-t-il tranché, persuadé qu'il vaut mieux s'abstenir de consulter les délires publiés un peu partout pendant l'épreuve. "Nous sommes là pour gagner le Tour, pas pour lire Twitter", a-t-il conclu. (LB - source : cyclingnews.com/Picture : Belga)

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