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Tour de France #2 - C'est là que ça se Corse...

La première étape corse de l'histoire du Tour, remportée samedi par Marcel Kittel, avait longé le littoral et soigneusement évité l'abondant relief de l'Ile de Beauté. Pour ceux qui auraient oublié leurs leçons de géographie, rappelons que la Corse, c'est un point culminant (le Monte Cinto) perché à 2706 mètres et plus de 30 sommets au-dessus de la barre de 2000 mètres! Ce dimanche, les organisateurs ont tracé un parcours qui joue à saute-moutons sur la chaîne montagneuse qui coupe la Corse en deux. On aura donc droit à une première incursion à plus de 1000 mètres dès la deuxième étape (!) et à une succession de courts cols de 3e et 2e catégorie. En 35 kilomètres, il faudra escalader le Col de Bellagranajo (6,6 km à 4,6%) avant de buter sur le Col de la Serra (5,2 km à 6,9%) et de rebondir sur le Col de Vizzanova (4,6 km à 6,4%), le seul de la journée à être classé en deuxième catégorie. Un terrain idéal pour les grandes manoeuvres, sauf que le dernier col de la journée précède une interminable descente de 50 km qui devrait refroidir les plus audacieux. Si les équipes des sprinters ont ramené tout le monde au bas de ce toboggan géant, on pourrait assister à une bagarre entre puncheurs dans la côte de Salario (1 km à 8,9%), où les spécialistes du jump (Rodriguez, Gilbert, ...) pourraient être tentés de prendre la poudre d'escampette. Au sommet, il faudra encore tenir 12 km pour espérer lever les bras. A priori, ce devrait être un régal pour les sprinters qui passent bien les bosses. Le portrait-robot de Peter Sagan... (LB/Picture : ASO ) *** : Peter Sagan ** : Matthew Goss, Edvald Boasson Hagen, Samuel Dumoulin, John Degenkolb et Philippe Gilbert * : Marcel Kittel, Andre Greipel, Mark Cavendish, Alexander Kristoff, José Joaquin Rojas, Nacer Bouhanni, Roberto Ferrari et Francesco Gavazzi.

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