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Van Avermaet : "Pourquoi pas moi?"

Avec une ligne d'arrivée placée un bon kilomètre après le Cauberg, la porte est évidemment ouverte à toutes les spéculations. Pour devenir champion du monde, il ne suffira pas de d'attaquer dans cette dernière difficulté et de lâcher ses rivaux. Il faudra ensuite tenir 1200 mètres de plus et éviter le retour de ses adversaires. Mais le Cauberg est-il vraiment assez dur que pour faire une sélection définitive? Certains commentateurs comme Roger De Vlaeminck en doutent. Et estiment qu'un groupe de 5 ou 6 coureurs pourrait fort bien se dégager dans le Cauberg ou se regrouper avant le sprint final. Quelle sera la composition de ce groupe? Boonen et Van Avermaet en feront-ils partie? Ou Van Avermaet sera-t-il le seul sprinter à pouvoir accompagner Valverde, Gilbert, Voeckler et les (quelques) autres ? Au récent GP de Wallonie, Van Avermaet a paru plus fort que le champion de Belgique dans la montée de la Citadelle. "Je peux devenir champion du monde dimanche," annonce Greg Van Avermaet. "Tom et Philippe sont tous les deux bien, mais moi aussi. Normalement je serai présent dan le final. (...) Il se peut que les circonstances de course fassent en sorte que je reçoive ma chance. (...) Peut-être que ma mission sera de sauter comme chien de garde dans une échappée. On ne doit pas se focaliser uniquement sur les Espagnols et les Italiens. Lars-Petter Nordhaug, Edvald Boasson Hagen et Simon Gerrans sont aussi de dangereux outsiders." Carlo Bomans peut-il vraiment compter sur le dévouement absolu de Van Avermaet ? Ou l'équipier (et rival) de Gilbert attend-t-il la première occasion pour jouer sa carte personnelle? Difficile à dire. Mais si Boonen, Van Avermaet et Gilbert sont toujours là avant l'emballage final, ça risque de faire des étincelles. Deux leaders, ça va. Mais trois, bonjour les dégâts... (LB avec DR/Picture: photo news)

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