Hum'euro #2 - Lukaku : adieu aux Diables à la fin de l'Euro?
Il y a trois ans, Romelu Lukaku avait annoncé sa retraite internationale après l’Euro 2020. S’il tient parole, il est à six matches de la porte de sortie chez les Diables. Il est peut-être temps de songer à lancer une pétition du genre : "Romelu, on t’aime, ne nous quitte pas!".
Cet Euro 2020 est-il le chant du cygne du meilleur buteur de l’histoire des Diables Rouges ? Est-il en train de donner un dernier coup de rein magistral avant de quitter l’équipe belge par la grande porte ?
Il y a trois ans, en effet, Romelu Lukaku avait annoncé dans la presse internationale : "Je pense que j’arrêterai après l’Euro. De nombreux jeunes joueurs sont mes concurrents et essayent de prendre ma place mais je ne veux pas la leur donner. Encore deux ans et ils pourront la prendre", avait-il confié en août 2018 au site américain Business Insider.
Et l’année passée, il avait enfoncé le clou, mais en liant cette fois sa continuité éventuelle à celle de Roberto Martinez. "Si ça ne fonctionne pas avec le nouveau coach, je me poserai des questions. J’ai déjà vécu cette situation et je ne veux plus la revivre".
Alors, stop ou encore ? Ces dernières années, on se demandait souvent ce que vaudraient les Diables Rouges sans Eden Hazard et Kevin De Bruyne. Contre la Croatie et contre la Russie, on a eu la réponse. Au point qu’aujourd’hui, il est même plus pertinent de se demander ce que vaudrait la Belgique sans Romelu Lukaku.
A 28 ans, l’attaquant de l’Inter n’est plus seulement un déménageur, un colosse qui pèse de tout son physique monumental sur les défenseurs adverses. Il est aussi un docker dont chaque mouvement semble chorégraphié par un Béjart du XXIème siècle.
Revoyez ses derniers buts, tous décisifs. C’est un bûcheron canadien qui danse le Lac des Cygnes autour de l’arbre à abattre. Elégance puissante dans une apesanteur de grâce, courses imprévisibles et gestes justes, quasi chirurgicaux, Romelu Lukaku est désormais irremplaçable. Il marque et marque à lui tout seul l’histoire des Diables.
Alors quand quelqu’un est irremplaçable, on ne le remplace pas. "Romelu, on t’aime, ne nous quitte pas".
(Dupk/Picture : Artwork football)
