"Mogi Bayat, c'est Napoléon!"
Dans le cadre de l'émission 'Dossiers tabous' diffusée sur RTL-Tvi, Christophe Deborsu a recueilli pour la première fois les confidences d'Herman Van Holsbeeck sur ce dossier brûlant.
"A force de ne pas parler, on va finir par penser que c'est nous les grands criminels", explique l'ancien manger d'Anderlecht. "J'ai répondu à toutes les questions auprès des inspecteurs. J'ai été mis sous écoute pendant plusieurs mois. J'ai vécu une perquisition à mon domicile, ce n'est vraiment pas gai pour la famille. Au final, j'ai pu être libéré sans qu'on me reproche quoi que ce soit."
Et Van Holsbeeck de dénoncer l'emprise de Mogi Bayat sur la maison mauve. "J'ai été licencié le 4 avril 2018 et l'une des premières décisions de la direction a été la suivante: Bayat ne peut plus rentrer à Neerpede. Mais quelques temps plus tard, quand Spajic file vers Krasnodar, le transfert est opéré par Mogi Bayat. Ensuite, Teodorczyk part à Udinese pour 3,5 millions, de nouveau grâce à Mogi. Mogi, c'est 'me, myself et I', c'est Napoléon. Je lui avais préconisé: vivons heureux, vivons cachés. Mais il est victime de sa grande gueule. Entre Mogi et moi, il n'y a jamais rien eu . Il a peut-être essayé, comme beaucoup, de payer moins de contributions. Mais selon moi, il n'a jamais essayé de truquer des matches," conclut-il.
(LpR/Picture : Pixabay)
