Chris Goossens : "La maman de Yanina est morte une deuxième fois"
Le porte-parole de Yanina Wickmayer, Xavier Malisse, et son frère Olivier, ont improvisé vendredi dans la Lotto Arena d'Anvers une conférence de presse pour unir leurs forces afin de combattre le verdict d'un an de suspension infligé par le tribunal antidopage flamand qu'ils estiment "scandaleux et injuste". Par leur action, ils espèrent surtout sensibiliser l'opinion publique et faire réagir le monde politique, le seul pouvant, paraît-il, leur venir en aide, dans la mesure où une procédure d'appel devant le Tas, le Tribunal arbitral du sport, à Lausanne, n'est pas la panacée. "La maman de Yanina est morte une deuxième fois", s'offusque, dans La Dernière Heure, Chris Goossens, le médecin traitant de la joueuse, qui a participé en son temps au nouveau décret antidopage de la Communauté flamande. "C'est une sanction terrible. Je ne savais que la bureaucratie flamande communiquait ainsi, sans contacter ou prévenir les gens en cas de problème. Il y a l'esprit et la lettre. On fait tout pour enfoncer ses propres sportifs. C'est kafkaïen." Le porte-parole de l'Anversoise, les frères Malisse et Chris Gossens veulent bien admettre avoir fait preuve, à un moment, d'un éventuel laxisme dans le remplissage des documents. Mais ils ne peuvent concevoir que cela ait pu entraîner une sanction aussi démesurée. "On a abattu un petit lièvre avec un canon. Nous risquons d’être à nouveau la risée du monde entier", glisse encore le médecin. (S. P. H./Picture: photo news)