Clijsters : "Je ne veux pas prendre le moindre risque"
Kim Clijsters ne participera donc pas Roland Garros. C'était quelque peu à prévoir. Victime d'une déchirure d'un tendon à la voûte plantaire sur la terre battue de Hasselt dans son match de Fed Cup contre l'Estonienne Maret Ani, fin du mois d'avril dernier, la Limbourgeoise a dû se résoudre à déclarer forfait après qu'une nouvelle résonance magnétique eut révélé la présence encore manifeste de liquide au sein de l'articulation du pied gauche. "C'est vraiment dommage de devoir renoncer à Roland Garros," a-t-elle confié dans un communiqué diffusé par son bureau de management, Golazo Sports. "Paris est si proche que je me sens toujours un peu à la maison. Et c'est là que j'ai disputé ma première finale de Grand Chelem." C'est la deuxième fois de sa carrière que Kim Clijsters manquera Roland Garros sur blessure. En 2004, elle avait déjà dû déclarer forfait en raison, à l'époque, d'une déchirure d'un tendon du poignet gauche. "Je ne veux pas prendre le moindre risque de me blesser à nouveau et de me retrouver sur le flanc pour six ou sept semaines supplémentaires", révéle-t-elle dans une interview aux médias canadiens en rapport avec sa participation au tournoi de Montréal cet été et qu'a pu se procurer La Dernière Heure. "Les premiers jours qui suivirent ma blessure, j'ai eu très mal en raison de l'hématome et de l'inflammation. Depuis, j'ai surtout beaucoup nagé, fait un peu de vélo, et à nouveau appris à marcher. J'ai aussi travaillé dans le sable, mais j'avais peur de m'appuyer sur l'extérieur de mon pied. Si vous me demandez là de trancher dans le vif, je dirais non, je n'y arriverai pas...", ajoute-t-elle. Avide de revanche sur une surface qui a valu un tas de frustrations par le passé, la lauréate de l'US Open n'aura joué que trois petits matches cette saison sur terre battue. Elle tâchera de se rattraper à Wimbledon où le gazon sera sûrement nettement plus vert... (S. P. H./Picture : Belga)