Tagtik

Réginald Willems : "J'ai cru à une blague"

L'équipe belge de Coupe Davis ne va pas rigoler au mois de septembre prochain lorsqu'elle devra tenter d'arracher son maintien dans le Groupe Mondial. C'est en effet en Australie, à l'autre bout du monde, qu'il lui faudra aller chercher sa place au sein de l'élite à a suite du tirage au sort effectué à Londres, au siège de l'ITF, la Fédération internationale. "J'avoue que j'ai cru à une blague lorsque j'ai reçu le sms", raconte Réginald Willems, le capitaine de l'équipe dans La Dernière Heure. "J'étais sur le terrain et je n'avais aucun moyen de vérifier. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Il est clair qu'à partir du moment où nous ne jouissions pas du statut de tête de série, nous n'étions pas à l'abri. Ce sera un déplacement très délicat avec un décalage horaire carabiné, une semaine après l'US Open. Mais bon, nous avons le temps de nous faire à l'idée." La Belgique a déjà rencontré l'Australie à trois reprises dans l'histoire de la Coupe Davis. La dernière fois, en 2007, à Liège, sur terre battue, elle s'était même imposée 3-2 au premier tour de ce même Groupe Mondial grâce à un Kristof Vliegen en état de grâce qui avait notamment battu Lleyton Hewitt en cinq sets. La revanche, cela dit, s'annonce dantesque. "Les Australiens ont une équipe nettement plus homogène qu'à l'époque. Derrière Hewitt, dont on connaît l'attachement à l'épreuve, ils peuvent compter sur Luczak, qui est aujourd'hui 70e, Carsten Ball, un gaucher gros serveur, ainsi que le jeune Tomic. Et j'oublie Hanley, qui est 15e mondial en double. Chez eux, ils ne seront pas faciles à battre", ajouta le capitaine, qui espère que d'ici-là ses meilleurs éléments auront retrouvé la forme, à l'image d'Olivier Rochus, qui a "un disque abîmé dans le bas du dos". Ce sera bien nécessaire... (S. P. H./Picture : Belga)

Pour aller plus loin