Yanina Wickmayer : "J'ai hurlé dans tout l'hôtel"
Encore sous le choc et apparemment très éprouvée, la jeune Anversoise a raconté comment la décision du tribunal lui avait été annoncée. "J'ai appris la nouvelle par mon père qui, en pleurs, est venu frapper à la porte de ma chambre à 2 h du matin pour me communiquer le verdict. J'ai hurlé dans tout l'hôtel et je pense ne pas avoir arrêté de pleurer pendant deux jours." Concernant le système de localisation, Yanina Wickmayer a admis l'existence de 2 courriers recommandés lui ont été envoyés fin 2008. "Courriers que je n'ai jamais vus, puisque je me trouvais alors en Suisse pour préparer l'Australian Open", précise immédiatement Yanina. "C'est une drôle de manière de communiquer avec une sportive qui passe autant de temps à l'étranger. Je suis donc partie en Australie sans avoir la moindre idée de ce qui se tramait. Une fois sur place, j'ai eu connaissance par d'autres Belges qu'un système de contrôle avait été mis en place. Jamais personne ne m'en avait parlé ! On peut quand même s'attendre à ce qu'on prévienne une jeune fille de 19 ans..." C'est donc de sa propre initiative que Wickmayer a finalement envoyé un e-mail aux responsables, le 18 février. Le lendemain, elle recevait son mot de passe, sans la moindre explication. La situation a ensuite continué à dégénérer lentement. "En avril, je me suis décidée à renvoyer un e-mail et, en réponse, j'ai reçu un nouveau login, le sixième déjà", raconte-t-elle. "C'est perturbant. J'ai alors téléphoné à l'administration pour recevoir de l'aide. Celle-ci n'était vraiment pas superflue..." Depuis lors, la joueuse affirme avoir toujours complété ses localisations à heure et à temps. Concernant son avenir, elle a confié être décidée à se battre, même si cette décision absurde est maintenue. "J'ai vécu des choses plus graves et, même si cela prendra du temps, je reviendrai, car je suis une battante. Je prouverai que je méritais d'être dans le Top 20 mondial..." (LB/Picture : photo news)