Conflits

« Nous sommes au bord d’une guerre totale ». Cette alerte a été prononcée par Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’UE. Près de 500 personnes sont mortes ce lundi au Liban. Et Israël essuie des tirs de roquettes depuis mardi matin.

En une semaine, la situation est devenue critique au Sud Liban. L’opération des services secrets israéliens était les prémisses d’une attaque d’envergure contre les positions du Hezbollah. Alors que l’armée israélienne opère toujours dans la bande de Gaza face au Hamas, avec des milliers de victimes. Du côté du Liban, des bombardements de grande ampleur ont été menés par Israël. 

Ripostes

Les autorités israéliennes indiquent que ces frappes étaient « ciblées contre des terroristes ». Le ministère libanais de la Santé indique toutefois qu’elles ont fait 492 morts, dont 35 enfants et 58 femmes. Il y aurait aussi 1645 blessés. En réponse, le Hezbollah a répliqué en lançant mardi matin une centaine de roquettes depuis le Sud Liban en direction du territoire israélien. La majorité aurait été interceptée, ne provoquant que des dégâts matériels.

L’ONU au créneau

Les Nations Unies vont se réunir en assemblée générale ce mardi pour discuter de la situation au Proche-Orient. Il y a un vrai risque d’embrasement, d’autant que l’Iran est un allié à la fois du Hezbollah et du Hamas. La France a également demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité. Difficile de prédire la réaction de l’Iran et d’autres pays du Proche-Orient, mais le risque d’embrasement est réel. Avec une guerre à grande échelle.

(Olivier Duquesne – Source : Le Soir avec AFP – Picture : © picture alliance / Anadolu | Ramiz Dallah)