"C’est une bombe à retardement entre les mains du Kremlin"
Au Kazakhstan, dans une zone protégée, on envisage de construire une centrale nucléaire. Le pays organisera un référendum sur la construction. Et le 7 octobre, jour de l’anniversaire de Poutine, les résultats du vote seront annoncés.
La directrice d’un média d'opposition kazakh, Natalia Sadykova, a déclaré que le référendum n'était qu'une mise en scène. Et la décision de construire a été prise depuis longtemps au plus haut niveau et pourrait se transformer en désastre environnemental.
Le chef du Kremlin milite depuis le début des années 2000 en faveur de l'idée de construire une centrale nucléaire près d'Almaty. Cependant, la construction de la station peut entraîner non seulement des coûts financiers énormes, mais aussi de graves conséquences environnementales pour l'écosystème unique du lac.
Pour Natalia Sadykova:
"La Russie est devenue un pays voyou, de nombreuses sanctions lui ont été imposées, le monde civilisé a privé la Russie de technologie. Et le Kazakhstan, dans un moment si difficile pour la Russie, la soutient, soutient sa guerre contre l'Ukraine et accepte que Rosatom, qui est sous sanctions, construise cette centrale nucléaire."
"Nous savons très bien qu’avec l’aide du Kazakhstan, Poutine et la Russie contournent toutes les sanctions imposées par l’Occident. "
(AmBar/Source: Nexta/Photo: DPA /CFOTO)