Evenepoel/Lefèvere, divorce en vue ?
Pendant toute la journée de repos, hier, sur le Tour de France, la rumeur a enflé en salle de presse et agité la petite communauté des suiveurs du Tour.
Au centre de ces discussions, Remco Evenepoel, qui n'est pourtant pas sur le Tour mais qui prépare sa fin de saison, où il participera à la Clasica San Sebastian, aux Championnats du monde, à la Vuelta (où il tentera le doublé) et au Tour de Lombardie.
Bien qu'il soit sous contrat avec Soudal-Quick Step jusqu'à la fin de la saison 2026, certains observateurs rumeurs l'envoient déjà du côté... d'Ineos Grenadiers pour des raisons à la fois sportives et financières.
Selon Het Laatste Nieuws, Remco Evenepoel aurait de gros doutes sur le niveau de l'équipe qui pourrait l'encadrer sur le Tour de France 2024, qui marquera très probablement ses grands débuts sur la Grande Boucle.
La formation ne compte aucun lieutenant, capable de l'accompagner en montagne, sauf Julian Alaphilippe, qui ne peut toutefois pas être considéré comme un vulgaire équipier. Mikel Landa, en fin de contrat avec Bahrain Victorious est cité comme transfert probable par La Dernière Heure. mais quand on voit la véritable armada qui encadre un Pogacar ou un Vingegaard, sera-ce suffisant ?
Autre souci : les limites financières de la formation belge. Si l'on en croit le podcast anglophone RadioCycling, qui a sondé des sources proches du coureur belge, Remco Evenepoel serait mécontent de son salaire actuel chez Soudal-Quick Step (4 millions d'euros, alors que Pogacar en touche 7 chez UAE Emirates, par exemple).
S'il veut quitter l'équipe belge prématurément, le champion du monde devrait débourser un dédit de 10 millions pour racheter son contrat. Des sommes qui n'effraient ni Ineos Grenadiers, ni Israël Premier Tech, candidats pour accueillir le prodige belge.
Il se murmure même que la richissime formation britannique serait prête, si besoin, à racheter l'équipe Soudal-Quick Step pour arriver à ses fins...
(LpR/Picture : Tagtik )