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L'ex-président russe menace de mort les juges de la Cour pénale

Vladimir Poutine a visité la Mongolie et ce pays d'Asie centrale est membre de la CPI (Cour pénale internationale). En conséquence, il est obligatoire pour les autorités mongoles de l’arrêter en vertu d’un mandat d’arrêt de la CPI émis en mars. Mais cela ne s'est pas produit.

La Mongolie a signé et ratifié le Statut de Rome pour devenir membre de la CPI. Selon ce statut, elle doit arrêter toute personne entrant sur son territoire et contre laquelle un mandat d'arrêt de la CPI a été émis. Mais l’accueil du dirigeant russe n'a pas été arrêté. Au contraire, Poutine a même reçu une garde d’honneur militaire à l’aéroport. C’est une épine dans le pied de la Cour pénale internationale, et cela fait évidemment plaisir au Kremlin.

En réaction à l'émoi suscité par la visite de Poutine (71 ans) en Mongolie, l'ex-président russe Dmitri Medvedev (58 ans) met en garde les juges de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye contre une éventuelle tentative d'assassinat de son mentor. « Leur vie ne vaudra pas [alors] plus que ce stupide morceau de papier », a-t-il déclaré.

"L'Union européenne servile a exprimé ses 'inquiétudes' à l'égard de la Mongolie suite à la visite du président russe Vladimir Poutine", a écrit mardi Medvedev sur la plateforme de messagerie Telegram. "Les Mongols ont clairement fait comprendre à la CPI et aux Européens dépravés qu'ils étaient du des Russes et des Mongols, qui existent depuis le XIIIe siècle."

(OD avec SR pour Tagtik/Photo d'illustration : Photo du bureau de presse et d'information présidentiel via Wikicommons sous licence CC_by_4_0)

Olivier Duquesne

Olivier Duquesne

Journaliste FR @ Tagtik - Rubriques auto et mobilité

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