Conflits

Le 6 août dernier, l’Ukraine a lancé une incursion surprise sur le sol russe, notamment dans la région de Koursk. Le président ukrainien, quelques jours plus tard, a confirmé l’intention de ses forces armées : déplacer le conflit sur “le territoire de l’agresseur”. 

A la suite de cette déclaration, le 11 août, un haut responsable ukrainien est allé encore plus loin et précise les intentions ukrainiennes : "l’objectif est d’étirer les positions de l’ennemi, de lui infliger des pertes maximum, de déstabiliser la situation en Russie". Il se moque, au passage, des forces russes, affirmant qu’elles “sont incapables de protéger leurs frontières".

Initialement, l’incursion ukrainienne avait pour but de détourner les forces russes de la région du Donbass et de Kharkiv, diminuant ainsi la pression sur les épaules des soldats ukrainiens. 

Cependant, l’opération menée par les troupes de Kiev n’a pas encore eu d’effets significatifs sur le front Est. "En principe, la situation n’a pas changé. Leur pression dans l’Est continue, ils ne retirent pas leurs troupes de cette zone". "L’intensité" des frappes russes dans cette région a, toutefois, "un tout petit peu baissé", souligne le haut responsable ukrainien. 

En réponse à cette attaque, la Russie a déclaré l’état d’urgence "antiterroriste", notamment dans les oblasts frontaliers de Briansk, Belgorod et Koursk.

(Manon Pierre - Source : La Dépêche - Illustration : Unsplash)