Conflits

L’opération Storm Tide a eu lieu du 13 au 24 mai en Belgique. Il s’agissait d’un exercice de grande ampleur simulant une situation de crise et mettant en scène le sauvetage de ressortissants européens à l’étranger. 

En tout, ce sont près de 900 militaires qui ont pris part à l’opération spéciale, accompagnés de 600 étudiants jouant le rôle de personnes à évacuer du Hainaut (province à l’ouest de la Belgique) vers la France, rapporte le journal régional belge L’avenir. Ludivine Dedonder, ministre de la Défense, explique que l’objectif de l’exercice “est de montrer que nous nous préparons, non pas parce qu’il y a une menace imminente, mais au cas où. Nos militaires doivent en permanence être prêts pour intervenir en situation de crise.”

Storm Tide est une opération d’évacuation qui a lieu tous les deux ans et qui est organisée par le service public fédéral Affaires étrangères conjointement à la Défense. Cette année, l’exercice spécial a pris une dimension européenne, la Belgique assumant actuellement la présidence de l’Union européenne, précise L’avenir. 

Scénario

Frédéric Linotte, commandant du régiment des opérations spéciales (ou SOR) détaille : “un pays fictif est instable à cause d’un conflit entre deux camps…“Un cessez-le-feu permet aux nations qui le veulent d’évacuer leurs ressortissants.” Ici, la région qui se trouvait en situation de danger était le Hainaut, les personnes à évacuer devaient être emmenées en France, via la base aérienne de Châlons-Vatry, entre Reims et Troyes.

Deux objectifs clairs

“Améliorer l’interopérabilité et renforcer les capacités de défense de l’Union européenne”, indique le chef de la Défense, Michel Hofman. En 2025, la défense de l’UE bénéficiera d’un déploiement rapide.

En plus des 900 militaires mobilisés pour l’exercice, 27 parachutistes français mais aussi 44 membres de la marine néerlandaise se sont joints au groupe. Storm Tide, pour la première fois en Belgique, prend une dimension internationale. 

(AsD - Source : L’Avenir - Illustration : Unsplash)