Economie

Les bons vieux titres, ces bouts de papier archaïques transmissibles de la main à la main et non nominatifs, qui ont fait le bonheur de nos grands-parents, appartiennent désormais à un passé révolu. Cependant, bien que les titres-papier aient été supprimés depuis plusieurs années, la Belgique compte encore pour l'équivalent de 202 millions d'euros de titres en circulation sous forme d'actions, obligations, bons de caisse et autres fonds d'investissement.

Pourtant chaque année, ces papiers jaunis par le temps perdent une partie de leur valeur. En effet, depuis 2016, leurs détenteurs doivent s'acquitter d'une amende annuelle, indique le quotidien l'Echo.

Le Trésor public s'attend donc ces prochaines années à gonfler ses caisses de quelques dizaines de millions d'euros grâce aux amendes infligées à leurs détenteurs. Pour information, le montant de l'amende se chiffre à 10% de la valeur du titre. Ce qui veut dire que concrètement, un investisseur qui détenait, en 2016, un titre-papier d'une valeur théorique de 100 euros ne pouvait l'échanger que contre 90 euros, l'amende augmentant ensuite chaque année de 10%.

Si vous trouvez chez feu votre Tante Hortense des titres-papier cachés sous le matelas ou dans le grenier, pas d'inquiétude. Il est toujours possible de les présenter dans une agence Belfius, gestionnaire des titres de la Caisse de Dépôts et Consignations (CDC), moyennant, bien entendu, le règlement de l'amende.

(FvE - Source: L'Echo - Illustration picture: Belga)