Régularisation fiscale: le compte à rebours a commencé
Ces derniers mois, l'Etat belge a multiplié les annonces dans le but d'inciter les contribuables disposant encore de capitaux non déclarés à l'étranger à se mettre en ordre. Ainsi, via la DLU-4 (déclaration libératoire unique), il est possible pour le contribuable qui se trouve dans ce cas de figure d'introduire un dossier de régularisation fiscale 'spontané' et d'éviter que le fisc n'ouvre une enquête. L'introduction de la DLU-4 offre donc au contribuable l'avantage de pouvoir bénéficier d'une immunité pénale.
Grace à cette formule, le gouvernement avait espéré récolter 500 millions d'euros en 2016 et 2017 (à partir de la DLU-4). Mais pour l'heure, le montant récolté atteint seulement 163 millions d'euros, peut-on lire dans L'Echo.
Un dernier ultimatum fixé à la date butoir du 13 avril, a été proposé par le Ministre des finances, Johan Van Overteldt. Concrètement cela veut dire que jusqu'à cette date, les contribuables récalcitrants pourront présenter un dossier de régularisation fiscale pour un montant provisoire d'un euro.
Depuis que l'échange automatique d'informations est devenu une réalité, le fisc en sait davantage sur l'argent des Belges placé à l'étranger et peut davantage mettre la pression. Il faut ajouter qu'une fois que le fisc belge débutera une enquête sur base des informations reçues de l'étranger, le contribuable ne pourra plus introduire de demande de régularisation spontanée.
Sachez aussi que dans le cas où le dossier de régularisation est introduit avant le 13 avril, le contribuable pourra toujours compléter ultérieurement son dossier de régularisation sur base provisoire.
Un contribuable averti en vaut deux!
(FvE - Source: L'Echo / Illustration picture: Belga)