Economie

Jeudi soir, Donald Trump a signé deux documents imposant dans quinze jours des droits de douane de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium. Le Président américain a justifié cette mesure par une "menace sur la sécurité nationale".

Donald Trump a néanmoins laissé entendre que des exemptions pourraient être négociées pays par pays, avec les "vrais amis" des Etats-Unis. Pour l'heure, seuls le Canada et le Mexique bénéficient de ces exemptions.

Si la Belgique n'est pas exemptée, cela pourrait représenter un préjudice de 250 millions d'euros pour l'économie belge, estime la fédération sectorielle Agoria, peut-on lire sur 7 sur 7.

Dans le scénario du pire, c'est à dire celui qui verrait les mesures de rétorsion se succéder dans une véritable guerre commerciale, des entreprises comme ArcelorMittal ou Aperam pourraient en souffrir. Même si pour l'heure, il s'agit de pure spéculation, Agoria estime que la perte de croissance économique pourrait être de un à deux pour-cent.

Dans le secteur automobile, la mise en place de droits de douane sur les automobiles européennes pourrait lourdement impacter notre pays, et notamment les nombreux sous-traitants des constructeurs automobiles allemands. "Là, nous parlons d'un impact de deux milliards d'euros", indique-t-on chez Agoria.

Afin d'y voir plus clair, une rencontre est organisée ce samedi à Bruxelles entre des représentants de l'EU et des homologues américains.

(Fve - Source: 7 sur 7 - Illustration Picture: Belga)