Economie

Autrefois réservé aux geeks et aux traders intrépides, le monde mystérieux des monnaies virtuelles est en train de s'ouvrir aux investisseurs à l'affût de nouvelles opportunités financières. Parmi ces monnaies virtuelles, la plus connue est sans doute le bitcoin.

Cette nouvelle tendance n'a pas échappé à l'Inspection spéciale des impôts, indiquent ce vendredi les quotidiens De Standaard et Het Nieuwsblad, relayés par Flandreinfo. En effet, il semblerait que le fisc a l'intention de serrer d'assez près les Belges qui investissent dans les cryptomonnaies utilisables sur un réseau informatique décentralisé.

Pour l'heure, trois premiers dossiers ont été ouverts. Un quatrième dossier aurait quant à lui été classé sans suite.

Dans ce contexte bien spécifique, il faut savoir que des règles ont été introduites fin 2017. Chaque Belge qui spécule sur le marché des cryptomonnaies doit payer 33% de taxes sur les gains dégagés et les déclarer dans la rubrique "revenus divers" de sa déclaration d'impôt.

S'il est difficile pour l'Inspection des impôts de traquer ces investisseurs en monnaies virtuelles, la gestion des actifs en cryptomonnaies se faisant via des plateformes étrangères opaques, le fisc a néanmoins la ferme intention de renforcer ses contrôles en la matière. Francis Adyns, porte-parole du SPF Finances, met en garde: "C'est un monde où l'administration fiscale à tout à faire. Dans le cas des trois enquêtes en cours, les informations fiscales des Belges ont été transmises par une administration étrangère. Mais l'Inspection spéciale compte aussi bientôt s'adresser directement aux plateformes boursières pour obtenir des informations sur les Belges".

A bon entendeur, salut!

(FvE - Source: Flandreinfo - Illustration Picture: Pixabay)