La Californie est dévorée par un mal brûlant
Depuis samedi, l'État américain connaît un épisode d’incendie particulièrement intense. Un record cette année. Et alors que les flammes rongent leurs prairies, les Californiens craignent de devoir affronter un été particulièrement dangereux.
Les pluies fréquentes de ces deux dernières années ont participé au développement rapide de la végétation, agissant désormais comme un véritable combustible. Le 16 juin, le feu (ou Post Fire) a débuté à environ une heure de route au nord-ouest de Los Angeles, dans la région rurale et montagneuse de Gorman. Selon le média Midi Libre, les flammes ont ravagé “plus de 5 900 hectares en deux jours et entraîné l’évacuation de 1 200 personnes”. Alors que plus de 1000 pompiers ont été mobilisés sur les lieux, le feu n’était contenu qu’à 8% ce lundi en matinée.
Ce sont des vents puissants qui ont entraîné la propagation rapide du feu, consumant une importante étendue de prairies et de broussailles. Fort heureusement, la population a, jusqu’ici, été épargnée. Ce weekend, une quinzaine d’incendies, de plus petite envergure, s’étaient déclarés dans l’ensemble de l’Etat. Le signe d'un été particulièrement rude ? Daniel Swain, climatologue à l’université de Californie à Los Angeles (UCLA), alerte : "d’ici juillet, nous allons probablement avoir une saison des incendies très active, notamment à basse altitude".
Alors que le mois de juin signe un record de chaleur (pour la saison) en Californie, les experts affirment “que des températures anormalement élevées en période pré-estivale peuvent être annonciatrices d’un été suffocant.” souligne Midi Libre.
(AsD - Source : Midi Libre - Illustration : Unsplash)