Pollution: une équipe belge crée un filtre révolutionnaire
Ce sont des ennemis invisibles mais partout présents dans notre vie quotidienne. On les appelle composés organiques volatils (COV). Ces composés chimiques, massivement présents dans les produits manufacturés ont pour caractéristique de se vaporiser très facilement à température ambiante.
Un feu de bois, les gaz d'échappement de nos voitures, la peinture qui recouvre les murs de nos maisons, les huiles essentielles que nous diffusons dans nos intérieurs… les COV sont partout, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Nuisibles pour la santé, pouvant entraîner (pour certains d'entre eux) des maladies respiratoires, des modifications génétiques ou causer des cancers, ces composés sont au centre des recherches d'une équipe de l'Université de Namur qui finalise actuellement la mise au point d'un "filtre" catalytique qui permet d'assainir l'air ambiant.
Depuis une quinzaine d'années, les scientifiques namurois travaillent à la mise au point de ce procédé qui doit permettre de capter et de détruire ces indésirables. Baptisée "DepollutAir", la troisième phase de ces recherches a débuté l'an dernier.
Concrètement, le filtre en question contient une simple poudre capable d'absorber ces polluants et de les détruire en les 'brûlant', une fois exposée aux rayons du soleil ou à une lumière artificielle (propriétés photocatalytiques).
A terme, ces filtres catalyseurs pourraient être installés dans des installations industrielles où les concentrations de COV sont généralement très élevées. Mais les applications envisageables sont beaucoup plus vastes puisque de tels filtres pourraient à terme être inclus dans les système de ventilation des constructions neuves, dans les cheminée de nos poêles ou les pots d'échappement de nos voitures.
(LpR - Source : La Libre/Picture: Pixabay )