Mobilité

Si l'on en croit Pascal Smet (sp.a), le Ministre bruxellois de la Mobilité et des Travaux publics, Bruxelles serait vue à l'étranger comme une ville pionnière qui coordonne bien ses chantiers, peut-on lire dans La Dernière Heure.

Cette allégation du Ministre de la Mobilité va sans doute surprendre les Bruxellois et les politiques qui n'ont pas hésité ces derniers mois à critiquer le Ministre concernant la lenteur des chantiers dans la capitale.

Pour défendre sa vision "très moderne" de la mobilité bruxelloise, l'intéressé explique que la ville de Montréal s'inspire de ce qui est réalisé dans la capitale belge. Le Ministre ajoute qu'il a été récemment invité à Vienne, à Londres et à Oslo et qu'il est attendu à Rotterdam, des villes qui considèrent que Bruxelles est un modèle en matière de mobilité, même si elles considèrent que tout n'est pas parfait.

Quand il est interrogé sur le lynchage dont il a parfois fait l'objet ces derniers mois, Pascal Smet commente: "Ce n'est jamais agréable d'être sous le feu des critiques mais lors de mes déplacements professionnels à l'étranger, je constate que mes pairs reçoivent le même genre d'insultes. Dès le moment où vous osez faire quelque chose, que vous allez à contre-courant, que vous tentez d'organiser les choses dans le but de les améliorer, vous êtes critiqué. Quand vous voulez résoudre des problèmes, vous obtenez des problèmes. Il y a des Bruxellois qui me critiquent mais il y en a aussi beaucoup qui me soutiennent."

Pour rappel, en octobre dernier, après la fermeture du viaduc Herrmann-Debroux, Pascal Smet avait été contraint de déposer plainte auprès de la police et de Unia. A l'époque, le Ministre avait reçu une quinzaine de menaces physiques, dont des menaces de mort. 

 (FvE - Source: La Dernière Heure - Picture: Belga)