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En route pour percer le secret de la Škoda Octavia

La Škoda Octavia a été remaniée dans un lifting typique de mi-carrière de génération. Pour se rappeler au bon souvenir du mode cargo, cet essai du break Combi au centre de la Belgique tente de confirmer sa bonne réputation.

Il y a bien une marque qui a réussi à se forger une image rassurante, c’est Škoda. Ces « presque » Volkswagen de République tchèque ont une réputation de voitures pratiques et adaptées à la vie familiale. Le constructeur essaie aussi de séduire les foules en étant omniprésent sur les courses cyclistes. Et justement, le coffre de l’Octavia Combi est du genre généreux. On peut y mettre un vélo sans peine. En tout cas, difficile de trouver plus efficace que ce modèle pour partir chargé comme une mule. Imaginez : 640 litres en laissant les places arrière disponibles. C’est 1700 l derrière le hayon en rabattant tout ça ! En plus, Škoda n’a pas oublié ses meilleures recettes : crochets pour les sacs, barres de compartimentage, grattoir derrière la trappe à carburant, rangement pour un parapluie dans la portière… 

Retouches

Cette capacité de chargement n’est pas nouvelle dans le chef de l’Octavia. Les retouches sur la Tchèque concernent surtout la signature lumineuse et quelques détails de style à l’extérieur. À bord, l’écran central est plus grand pour l’infodivertissement, le contrôle du confort et celui des aides à la conduite. On note également l’arrivée de nouveaux matériaux. Sous le capot, les solutions essence évoluent, le 3-cylindres 1.0 a été remplacé par un 4-cylindres 1.5. Ce TSI, j’ai pu le tester dans sa variante « mild-hybrid » mHEV eTec de 150 ch sur les routes du centre de la Belgique. Ce moteur avec petit coup de pouce électrique est associé à la boîte robotisée DSG à 7 rapports. Une motorisation manifestement réglée pour la sobriété et l’efficacité sans forfanterie. Ici, l’important est de se déplacer facilement, le plus loin possible avec un plein. En effet, avec 45 l de sans-plomb dans le réservoir, on peut tabler sur un peu moins de 800 km d’autonomie. Soit, 5,7 l/100 km sans être trop sage avec le pied droit.

Pratique

Avaler les kilomètres entre deux stations lointaines, c’est rassurant. D’autant que l’Octavia Combi se montre docile et apaisante. Ce break de 4,69 m de long est donc plaisant à mener, malgré une petite tendance au roulis. Il peut donc manquer de dynamisme, mais uniquement pour les conducteurs les plus exigeants. Certes, le décor sans fioritures n’est pas des plus jovial. Même si l’ambiance lumineuse offre plusieurs atmosphères, surtout durant les balades de nuit. Ce qui prime ici, et pour rester fidèle à cet esprit tchèque, c’est le pragmatisme sans être rabat-joie. Une voiture au look agréablement passe-partout, polyvalente, pas trop encombrante et avec une capacité de transport bien au-dessus de la moyenne. Le voilà son secret : tout ce que demande le peuple ? En tout cas, il faut débourser un bon 43.000 € ou 45.000 CHF au minimum, et parfois bien plus de 50.000 € en fonction des finitions et options, pour en profiter avec cette motorisation.

(Olivier Duquesne – Source : Škoda & D’Ieteren – Picture : © Olivier Duquesne)

Olivier Duquesne

Olivier Duquesne

Journaliste FR @ Tagtik - Rubriques auto et mobilité

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