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Le vandalisme explose à la SNCB

Ces dernières années, les actes de vandalisme commis contre le matériel de la SNCB sont en nette augmentation, indique la Dernière Heure. Tout le réseau belge est touché par cette hausse d'actes inciviques: graffitis et tags, crassitis (tags griffés dans les vitres), dégâts volontaires aux sièges, extincteurs vidés,...

Rien que pour le premier semestre 2017, l'enveloppe totale liée aux frais occasionnés par ces actes de vandalisme sur le réseau ferroviaire représentait plus de 2.795.000 euros. La SNCB a déboursé 750.000 euros pour la détérioration des sièges, WC, vitres et autres tablettes endommagés. Les 2.045.000 euros restants ont servi à la suppression des graffitis sur les locomotives et autres matériels.

Bien entendu, ce vandalisme pénalise les navetteurs du rail. Le porte-parole de la SNCB, Thierry Ney, explique: "C'est de l'argent jeté par les fenêtres. Au lieu d'investir dans du matériel, il faut au contraire en retirer, le réparer et donc y consacrer du personnel. La SNCB se montrera toujours intransigeante face à ce type de délits".

Pourtant, la SNCB ne reste pas les bras croisés devant ce phénomène. Des actions de prévention et de répression sont menées conjointement par les services de police et Securail. Le nombre de procès-verbaux établis par Securail serait très nettement en hausse.

Pour s'attquer davantage à cette problématique préoccupante, le Ministre de la Mobilité, François Bellot, confirme qu'il a bien l'intention dans son projet de loi sur la police des chemins de fer, de créer la possibilité pour la SNCB, d'infliger, à défaut d'une intervention judiciaire, une amende administrative aux auteurs de graffitis.

(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration Picture: Belga)

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