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Changer de nom, la nouvelle arme des criminels

C'est le 1er août 2018 qu'est entrée en vigueur la loi qui assouplissait les conditions pour changer de nom ou de prénom, les citoyens pouvant depuis l'été dernier s'adresser directement à leur commune.

Depuis cette date, 9.575 Belges ont décidé de changer de prénom ou de nom de famille sur une période de six mois (du 1er août 2018 au 1er janvier 2019), soit un doublement des demandes habituelles.

Mais léger hic, parmi ces personnes désireuses de changer de patronyme, on retrouve une quantité non négligeable de criminels qui ont vite compris comment profiter du système, révèle Het Laatste Nieuws ce mercredi.

Le nouveau nom est en effet rapidement introduit dans le registre national, puisque le citoyen reçoit une nouvelle carte d'identité. Mais la Banque de données nationale générale (BNG), qui reprend aussi les casiers judiciaires, n'est pas mise à jour simultanément.

Résultat: un criminel qui change de nom apparaîtra dans l'intervalle sans casier ou condamnation dans la base de données. Pratique pour quitter le pays discrètement et passer incognito aux frontières...

(LpR/Picture : Pixabay)

LpR

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Journaliste FR @Tagtik - Rubriques politique - société - économie - conflits

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