Fusillades fantômes, "ni sang, ni douille" : quel mal ronge la Belgique?
Bruxelles est une nouvelle fois sous tension. Jeudi soir, les services de police ont été mobilisés au Parc Peterbos d’Anderlecht et au square Jacques Franck de Saint-Gilles (deux communes de la capitale belge) : plusieurs détonations y auraient été entendues.
Arrivés sur les lieux, les policiers ont procédé à un balayage de la zone (un sweeping dans le jargon professionnel). Deux coups de feu auraient retenti dans le Parc Peterbos, ne laissant ni douille, ni impact, ni trace de sang. Le mystère total… floutant le travail de la police et empêchant l’échange de conclusions. En revanche, il se pourrait qu’une Skoda blanche ait été repérée, depuis laquelle les tirs auraient fusé vers un jeune homme sans l’atteindre. Les tireurs à bord de la voiture auraient ensuite pris la fuite.
A 22h40, deux heures après les premiers coups de feu à Anderlecht, les policiers se sont dirigés vers le square Jacques Franck à Saint-Gilles. Ils ont été envoyés sur les lieux pour les mêmes raisons. Quatre personnes auraient entendu des coups de feu retentir dans la zone. Là encore, le balayage n’a rien donné. “Des jeunes auraient retrouvé une douille, apprend-on auprès d'une source officielle, mais les caméras de surveillance du lieu ne permettent pas de découvrir de nouvelles informations. L’enquête est en cours pour déterminer les circonstances exacte des faits.” rapporte L’Avenir.
Depuis quelques semaines, la capitale belge est devenue le théâtre d’un conflit armé entre “dealers de drogues pour la prise du territoire”. Au mois de février ce sont 5 fusillades qui ont bouleversé la ville, faisant un mort, des blessés graves et laissant plusieurs “traumatisés” sur le trottoir. Mais jusqu’où ira l’affrontement ?
(AsD - Source : L’Avenir - Illustration : Unsplash)